Un peu d'histoire
Située au cœur du bocage vendéen, Les Lucs est un des hauts lieux historiques de notre département.
Un peu d’histoire…
Passage d’une voie romaine, mottes celtiques prouvent l’origine très ancienne de la commune, LUCUS signifie « bois sacré ». Le nom de la rivière BOULOGNE trouve son étymologie dans la forme celtique BEDONIUM qui veut dire « boue ».
Les populations d’alors, confinées dans les forêts, sacrifiaient au culte druidique.
Le nom de lieux-dits témoignent de cette époque : les Temples, le Poisac, le Champdolent, la Motte du Petit-Luc où vraisemblablement subsistent des sépultures.
En 1080, nous avons connaissance de l’existence de Saint-Pierre du Luc : une charte fait mention d’une donation de la seigneurie de la Roche et du Luc au profit de l’Abbaye de Sainte-Croix de Talmont. A cette époque, quatre barons de Saint-Pierre du Luc sont massacrés par les infidèles : Gosselin, Guillaume, Antier et Rainier, un vitrail de l’église des Lucs le représente au-dessus du porche d’entrée.
En 1090, une charte mentionne la paroisse de Notre-Dame du Petit-Luc. Les vestiges d’un château féodal sont visibles près de l’actuelle chapelle du Petit-Luc.
Durant les Guerres de Religion, l’église Saint-Pierre du Luc est pillée et brûlée à deux reprises (1553 et 1558) par les Calvinistes.
Mais l’histoire des Lucs est fortement marquée par l’épisode tragique des Guerres de Vendée.
Petit-Luc et Grand-Luc deviennent principauté-pairie en 1556, le seigneur en est Louis II de Bourbon, Pair de France. Plus tard, celle-ci sera la propriété du Comte d’Artois, futur Charles X dont les armes apparaissent encore aujourd’hui dans l’église de Beaufou.
De janvier à mai 1794 , les colonnes infernales, nom donné aux colonnes incendiaires commandées par le général républicain Turreau, ont pour mission, après l’anéantissement de l’Armée catholique et royale, de détruire les derniers foyers insurrectionnels du Grand- Ouest. Les ordres sont simples : exterminer les insurgés, femmes et enfants inclus ; saisir les récoltes et les bestiaux ; incendier les villages et les forêts.
Le 28 février, les soldats arrivent au Petit-Luc et massacrent 564 personnes dont 110 enfants de moins de 7 ans.
La commune est attachée à garder en mémoire le souvenir de ces événements douloureux. A la chapelle du Petit-Luc, les noms et les âges des habitants martyrisés sont gravés sur des tables de marbre ; le Mémorial, érigé en 1993 par le Département de la Vendée, commémore ce massacre.
Après cette période troublée, la vie reprend.
La commune possède des carrières de pierre et dès le milieu du XIXe siècle, nombreux sont les ouvriers qui taillent le granit. Ils se servent d’une « chèvre », appareil rustique pour soulever de lourdes charges, ici les énormes blocs de granit ; en patois c’est la « beucque », ainsi les Lucquois sont aussi appelés les Beucquots. La sculpture du rond-point Nord, route de Nantes, installée en 2019 illustre cette histoire.
Si l’activité principale de la commune a longtemps été l’agriculture, on continue à tailler la pierre de granit, trait d’union avec le passé.
Aujourd’hui…
Aujourd’hui, le tissu économique dense et diversifié offre plus de 850 emplois sur la commune et donne ainsi aux Lucquois la possibilité de vivre et de travailler sur place. Des lotissements paysagés accueillent chaque année une trentaine de constructions nouvelles.
Plus de 35 associations animent la vie locale autant dans le domaine du sport que de la culture, du patrimoine, de l’enfance… et encouragent ainsi l’esprit de bénévolat, d’initiative, de convivialité qui favorise une véritable qualité de vie pour les habitants.
La vallée de la Boulogne, avec ses 18 kilomètres de berges, ses sentiers pédestres, ses circuits vélos, offre de belles promenades ; les aménagements pour la pêche, les aires de pique-nique ainsi que le paysagement urbain et péri-urbain font de notre ville un écrin de verdure où il fait bon vivre.
La distinction d’une troisième fleur (confirmée en 2017) au Concours régional des Villes et Villages fleuris témoigne de l’embellissement et du respect de notre environnement engagés depuis de nombreuses années.
Le camping municipal et plusieurs chambres d’hôtes accueillent les vacanciers amoureux d’Histoire et de tourisme vert.
Enfin, la ville peut s’enorgueillir d’avoir été choisie par le Conseil départemental pour recevoir le grand musée de la Vendée, l’Historial, inauguré le 25 juin 2006. Cet édifice prestigieux et novateur, labellisé « Musée de France », présente sur 6000 m² des expositions temporaires, des salles permanentes retraçant l’histoire de notre région de la Préhistoire à nos jours et un musée dédié aux enfants. Il est aussi le siège de l’Ecole départementale du Patrimoine.
Roger GABORIEAU, Maire des Lucs, l’équipe municipale et l’association Lucus sont heureux de vous accueillir pour un court séjour ou pour une installation plus longue aux Lucs-sur-Boulogne.
Mairie des Lucs sur Boulogne
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